Le mot du Directeur Général
Parce que la différence et l’inégalité sont consubstantielles à tout organisme vivant telle que la société humaine, la solidarité a un sens pour autant qu’elle est porteuse d’équilibre et de régulation sociale.
La CNAMGS a été mise en place dans notre pays, pour résorber la fracture sociale vis-à-vis de l’un des risques les plus massifs et les plus préoccupants de la société : le risque maladie!
Assurer donc la couverture maladie pour l’ensemble des couches de la population gabonaise, voilà l’horizon impératif de l’action des hommes et des femmes de notre Institution naissante.
Fort opportunément, pour l’équipe dirigeante, l’assurance maladie est l’une des déclinaisons sectorielles de ce que le chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a appelé dans son projet de société, « l’exigence de transformation sociale », qui ressortit précisément au troisième terme de son triptyque « Paix-Développement-Partage ».
L’immensité de la tâche nous aura commandé une méthodologie fondée sur le principe de la progressivité : ainsi , après la prise en charge des « gabonais économiquement faibles, GEF » à partir de décembre 2008, les étudiants et les agents publics de l’Etat ont suivi à partir de 2011; avec la couverture prochaine des salariés du secteur privé et parapublic, l’architecture principale (Fonds1, Fonds2 et Fonds3) sera complétée. Il est entendu que la prise en charge c’est l’assuré et les ayant-droits.
Fidèle à sa tradition d’hospitalité et soucieux de se conformer à ses engagements internationaux, le Gabon prendra également en charge les réfugiés sur la base d’un modus operandi défini conjointement entre la CNAMGS, le ministère des Affaires Etrangères et l’UNHCR.
Comme chacun peut s’en douter, nous sommes collectivement engagés dans un challenge qui n’a d’égale que la volonté agissante du président de la République de conduire notre pays vers les rivages de la « prospérité partagée ».
Puisse donc chacun, où qu’il se trouve dans la chaîne de solidarité nationale, être habité par cette vague d’espérance, par cette dynamique victorieuse du défaitisme et de l’abandon.
Veuillez recevoir mes salutations solidaires.