Des enfants de la rue immatriculés à la CNAMGS

En vue de l’enregistrement des couches sociales démunies, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a procédé ce mercredi 3 juillet 2013 à l’inscription des enfants de la rue recueillis au Centre Arc-en-ciel en vue de les aider, singulièrement en cas de maladie.

Le Centre Arc-en-ciel à Libreville. © D.R.

Le Centre Arc-en-ciel à Libreville. © D.R.

Pour avoir quitté leur famille respective pour des raisons diverses et s’être retrouvés dans la rue, des jeunes dont la tranche d’âge varie entre 9 et 24 ans, sont secourus par le Centre Arc-en-ciel qui les prend en charge leur en assurant le gite et le couvert. Mais face à la maigreur des aides et autres subventions ne pouvant permettre à ce centre de résoudre tous les problèmes, notamment en termes de traitement sanitaire, il a fallu que de bonnes volontés passent par là pour comprendre l’univers et les besoins de ces enfants en difficulté.

Récemment, à la faveur d’une visite dans ce centre, la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, à la tête de sa fondation éponyme, a réalisé l’étendu des besoins de cette structure. Parmi les doléances qui lui avaient été présentées figuraient en première ligne la prise en charge de ces enfants en cas de maladie. Depuis lors, a expliqué Jean Lezin Bimboundi, responsable du Centre social Arc-en-ciel Espoir, à travers sa fondation, madame Sylvia Bongo Ondimba a tout mis en œuvre pour apporter des solutions à cette sollicitation. Car, en tant que Gabonais en difficulté, ces enfants méritaient d’avoir accès aux soins comme les autres citoyens.

En amont de l’opération qui s’est déroulée ce mercredi 3 juillet 2013, un travail de fond a été réalisé. Il a permis de discuter avec les parents, d’entrer en possession des documents officiels des enfants pour faciliter cette immatriculation, entre autre.

Si certains parents n’ont pas réagi à la sollicitation des responsables de la CNAMGS pour l’immaculation de ces enfants qui ont élu domicile dans les rue, il n’en demeure pas moins que 21 d’entre eux ont été enrôlés. Ils ont effectué le déplacement de la délégation provinciale de la CNAMGS pour l’Estuaire, transportés par les bus de cette structure pour répondre à l’idéal du slogan indiquant que «la solidarité a un sens» afin de se faire immatriculer. Le mot revenu à plusieurs reprises sur les lèvres de ces enfants était «merci». Merci à la Première dame pour son action, à la CNAMGS qui, malgré les difficultés et les résistances de certains parents ont réussi à mener convenablement cette initiative et merci aux responsables du Centre qui les aide à «reprendre gout à la vie».

«Ce sont des enfants vulnérables et nous payions leurs frais de santé à 100%. Grâce à leur carte CNAMGS, on peut déjà estimer qu’il y a un début de soulagement à nos problèmes», a indiqué Jean Lezin Bimboundi avant d’ajouter qu’il «y a une démission totale des parents. Ils se désengagent alors qu’ils doivent assumer leurs responsabilités jusqu’au bout. Les enfants ont des droits et les parents doivent jouer leur rôle».

Grâce à cette opération, ce sont au moins une vingtaine d’enfants de la rue qui bénéficieront du panier des soins qu’offre la CNAMGS. Une structure qui vise à apporter le bien-être et une meilleure qualité de vie à la population gabonaise.

 

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